À propos du thème

The Exhilarating Joy of a Life Made Anew

(From Something Given to Someone Revived)

La joie exaltante d’une vie renouvelée
(De quelque chose donné à quelqu'un ressuscité)
Cette vision du thème est née alors que j’étais dans une phase post-chirurgicale cardiaque fragile et inquiétante, et je crois que, dans le schème le plus grandiose de tout, principalement caché et perçu indistinctement, elle représente un spectacle éclatant d’un passé et d’un présent, offrant de manière vivante des étincelles de parcelles troublantes et déroutantes d’un voyage défini par les improbabilités et l’absurdité dont ma vie a été faite jusqu’à ce moment précis, comme un mélange enchevêtré de vibrations connues et non résolues, chacune s’estompant à mesure que je le fais.

C’est déroutant de voir à quel point la croyance la plus forte de toutes s’affaiblit alors que votre respiration habituellement tranquille devient soudainement beaucoup plus difficile. Quand soudainement, il n’y a plus de vérité, plus de certitude, plus d’absolu recouvrant la fragilité de votre beauté intérieure. Tout semble flou. Même votre innocence perdue depuis longtemps apparaît comme une naïveté fraîche et juvénile entre les mains d’un monde de plus en plus cynique alors qu’il nourrit cruellement son fatalisme avec les couleurs vives de l’optimisme que nous avions réussi à préserver au cours de notre voyage autrement de plus en plus trouble.
Cette vision du thème est née alors que j’étais dans une phase post-chirurgicale cardiaque fragile et inquiétante, et je crois que, dans le schème le plus grandiose de tout, principalement caché et perçu indistinctement, elle représente un spectacle éclatant d’un passé et d’un présent, offrant de manière vivante des étincelles de parcelles troublantes et déroutantes d’un voyage défini par les improbabilités et l’absurdité dont ma vie a été faite jusqu’à ce moment précis, comme un mélange enchevêtré de vibrations connues et non résolues, chacune s’estompant à mesure que je le fais.

C’est déroutant de voir à quel point la croyance la plus forte de toutes s’affaiblit alors que votre respiration habituellement tranquille devient soudainement beaucoup plus difficile. Quand soudainement, il n’y a plus de vérité, plus de certitude, plus d’absolu recouvrant la fragilité de votre beauté intérieure. Tout semble flou. Même votre innocence perdue depuis longtemps apparaît comme une naïveté fraîche et juvénile entre les mains d’un monde de plus en plus cynique alors qu’il nourrit cruellement son fatalisme avec les couleurs vives de l’optimisme que nous avions réussi à préserver au cours de notre voyage autrement de plus en plus trouble.

Ce qui reste, devant le large et grand fleuve chromatique sur lequel vous êtes sur le point d’être invité à marcher, c’est l’honnêteté ; les quelques fragments de vos premières aspirations rêveuses qui demeurent, tous déformés par la réalité décadente d’une vie dont vous ne pouvez pas vraiment admettre qu’elle est la vôtre. La vie n’est pas facile pour les rêveurs.


Mais vous êtes là néanmoins, un de ces idéalistes encore debout entre les fils du temps, conscient, d’une certaine façon, de chaque fragment de seconde qui passe comme des gouttes de pluie retenant votre existence dans cette bruine, votre esprit perdu dans un ensemble de peurs, de doutes, d’insécurités et d’absence de foi, mêlés d’espoir réconfortant, d’amitiés précieuses et d’amour sain. L’incertitude est plus pétrifiante que la confusion ne pourra jamais l’être… Jusqu’à ce qu’une lueur apparaisse, jusqu’à ce que vous soyez prêt à accueillir le flot de guérison qui arrose les profonds dommages de votre âme desséchée, quel que soit le pâle reflet de l’étranger que vous êtes devenu à votre propre silhouette, vous observant avec trop d’indifférence pour discerner les ténèbres de la lumière… Jusqu’à ce que vous laissiez la gentillesse et la bienveillance des autres vous trouver, comme j’avais tant besoin qu’ils me trouvent… Et ils l’ont fait.


Dans un geste de compassion et de tendresse dont j’ai été généreusement béni, j’ai réalisé que je n’étais pas aussi inaccessible que je le pensais à travers les jours plus douloureux que je n’ai eu de cesse d’ajouter à des nuits de flux errants interminables. Après avoir dérivé pendant si longtemps, attendant la majeure partie de ma vie qu’elle soit réparée, qu’on m’emmène loin de tout ça, j’ai perdu la capacité d’aspirer, de croire que j’avais jamais été trouvé, de croire que je dépasserais un jour la tempête dogmatique qui me retenait en mer, je me suis retrouvé juste assez près pour entendre mon nom porté par la chaleur du vent flottant sur le rivage.


Et j’ai ouvert les yeux. Dans un espace différent. Dans une réalité distincte. Des expositions paisibles de merveilles anciennes oubliées. Je me suis retrouvé dans un état de cœur et d’esprit où il n’y a pas d’affliction vêtue d’une quelconque honte dont je croyais ne pas pouvoir être libéré, où il n’y a pas de mots pour magnifier un deuil dominé par la culpabilité de ne pas avoir murmuré des éloges funèbres pour ceux dont j’ai toujours désiré les sourires lorsque les ombres profondes de mon cœur commencent à disparaître, où je peux voir les images les plus brillantes des moments lumineux qui ont été farouchement préservés en moi, des moments qui ont permis au plus profond de tous les sons de s’exprimer, murmurant à travers cette joie exaltante d’une vie renouvelée.


Et malgré toutes les promesses que j’ai oubliées, les visions dans lesquelles je m’étais vu évoluer, les transformations sur lesquelles j’ai renoncé à m’appuyer, me voici, réveillé, contemplant la gaieté du ciel comme une première vague de profonde gratitude. Une graine doit mourir pour que ses mystères cachés se révèlent, pour que sa vivacité s’épanouisse. Il faut lâcher prise pour renaître, fleurir. Du cadeau de quelqu’un d’autre, offert en un dernier au revoir, en une dernière faveur à un ami jamais rencontré, pour moi, en attente de résurrection.


Oui, me voici, reconnaissant d’être ici, car je sais qu’ « ici » est non seulement réel, mais cet « ici » est finalement MAINTENANT.