Épuisé

LP The Pain That Bonds

Disponible maintenant

Caractéristiques

• Version inédite de The Pain That Bonds
• 200 exemplaires seulement
• Signé et numéroté
• Vinyle transparent
• Conçu avec la technique lathe cut
• Imprimé à la main sur la face B
• Aucune réimpression ne sera faite
• 7ème des 8 vinyles de la série Windows in the Sky

Inclut

• 1 vinyle
• 1 pochette imprimée à la main
• 1 carte de téléchargement numérique

  • 00Jours
  • 00Heures
  • 00Minutes
  • 00Secondes
  • 00Jours
  • 00Heures
  • 00Minutes
  • 00Secondes
En savoir plus

Ces vinyles vont être disponibles pour les membres du Club en premier, à partir du mercredi 24 mai à 10h, heure du Québec (16h, heure de France).

S’il reste encore des exemplaires, la vente générale commencera le vendredi 26 mai à 10h, heure du Québec (16h, heure de France).

Ils sont disponibles sur la base du premier arrivé, premier servi dans les deux cas.

C’est un design particulièrement significatif pour moi, car il représente des éléments tels que le chaos anonyme que l’on trouve dans la nature d’une foule, la distance structurelle des bâtiments construits les uns sur les autres, avec le temps qui passe devant nous, comme des éclairs dont la couleur jaune vive nous éblouit. Le cercle turquoise est à l’image du courant de l’océan, se présentant comme une paix supérieure qui maintient tout ensemble. J’y ai trouvé un équilibre poétiquement émouvant entre le reflet complexe mais simpliste d’une réalité synchronisée, mais en même temps, c’est une représentation affligeante de notre abandon dystopique au statu quo sociétal et au désespoir personnel. Quoi qu’il en soit, il n’y a pas de bien ou de mal; c’est la chanson ressentie à plusieurs degrés de sensations superposées, et c’est à chacun de continuer à définir (et redéfinir) sa signification.

– Alex
The Pain That Bonds (The Beginning Is the End) est un segment d’un essai beaucoup plus long intitulé “The Haunting Measure of Sorrows With Which We Feed our Deepest Need for Illusionary Dystopia in Time of Emotional Reality Disconnection” (La mesure obsédante des douleurs avec laquelle nous nourrissons notre besoin le plus profond de dystopie illusoire en temps de déconnexion de la réalité émotionnelle), que j’ai écrit le matin où j’ai reconnu ce qu’était la vie, après avoir passé environ une semaine dans un isolement complet dans une petite pièce de la maison d’hôtes de Tanger dans laquelle je vivais alors.

En fait, je ne me souviens pas beaucoup des toutes premières semaines qui ont marqué mon arrivée en Afrique du Nord. Les couleurs, comme les émotions qu’elles reflétaient, étaient si floues que tout semblait distant et imperceptible pendant un certain temps, un état d’esprit qui allait finalement jeter les bases de la majeure partie de l’écriture initiale qui est devenue “Windows in the Sky”.

The Pain That Bonds (The Beginning Is the End) traite de cette lutte intérieure entre un abandon complet à la nécessité de s’attaquer aux nombreux fantômes que je n’arrêtais pas d’ajouter à ma vie et de simplement garder la lente abdication de la condition d’auto-destruction de mon absence totale de courage pour me libérer de ce profond désespoir douloureux.

C’était devenu aussi inconfortable qu’inquiétant pour moi de contempler la réalité, surtout que j’avais l’impression d’être un individu différent témoin d’une longue tragédie de silence et de temps qui passe sans ne rien ressentir d’autre que les paradoxes de la colère et de l’impuissance, tout en cultivant une vie de cynisme et de non-interventionnisme fataliste.

Le récit lyrique de la chanson progresse à partir d’une réflexion impassible qui affiche une confession intime d’une démission abandonnée, une sorte d’espoir conscient quant à la mesure de la vie et l’ambiguïté de notre foi dans ce qui est intangible, comme si n’importe quelle croyance – un peu comme n’importe quelle création qui est née de l’ambition personnelle – ne suffisait pas pour rester ferme devant l’honnêteté du désespoir, qu’indépendamment de la force et de la résilience que nous pourrions avoir, il n’y a pas de réponse à la vérité que nous devons créer pour nous-mêmes afin de continuer, où qu’elle nous amène.

Le décès de mon père était aussi l’admission d’une plus grande perte d’une certaine manière, car je me suis rendu compte que j’étais le dernier en lice à porter ce nom. Descendance, rêves de jeunesse, vieilles promesses et vœux sincères… Que sont ces derniers lorsque nous affrontons le chagrin et la douleur, les seules choses qui nous rendent tous égaux ? Comme le temps qui détient sa part inventive, tout ce que nous pensons être ou avoir, au-dessus et au-delà, n’est que la statique de nos propres désillusions transformées en faux-semblants. Après tout, nous n’avons pas besoin du soleil quand nous avons appris à adorer la lumière au néon que nous pouvons fabriquer si facilement.

Ces réflexions étaient les souffrances maléfiques avec lesquelles je partageais ma vie et elles étaient vraiment les seules amies que j’avais à ce moment-là. Elles ont façonné les sons de bourdonnement dans la chanson autant qu’elles ont défini ce qui pourrait être décrit comme son ambiance sombre. Pour moi, c’est une réflexion sonore de la façon dont j’ai vu les gens de Tanger embrasser la notion de mort et de perte, des processions de rue aux hebdomadaires hommages à leurs proches qui sont partis avec des fleurs, d’un cimetière musulman à un coin de rue un peu plus loin d’un cimetière hébraïque et d’un autre chrétien, comme si l’importance de se souvenir de ceux qui ne sont plus ici est notre besoin de reconnaître le sens de notre propre vie.

Le voyage pour « Windows in the Sky » en est vraiment devenu un, et pas seulement une collection de chansons assemblées ensemble, au moment où j’ai ajouté ces mots pendant que j’enregistrais les pistes vocales :

A man is falling, falling, falling on his knees
A man is falling, falling, falling on his knees
A man is falling, falling, falling on his knees
A man is falling, falling, falling on his knees
A man is falling, falling, falling, falling, falling on his knees
A man is falling, falling, falling, falling, falling on his knees

Un homme tombe, tombe, tombe à genoux
Un homme tombe, tombe, tombe à genoux
Un homme tombe, tombe, tombe à genoux
Un homme tombe, tombe, tombe à genoux
Un homme tombe, tombe, tombe, tombe, tombe à genoux
Un homme tombe, tombe, tombe, tombe, tombe à genoux

Pour moi, cela signifiait que même si nous devions souvent tomber – et nous le faisons tous d’une manière ou d’une autre – ce n’est qu’une fois que nous nous agenouillons devant notre propre humanité que la vie, comme la mort qu’elle entraîne, peut arriver, marquant la fin de ce qui pourrait être l’essence du déni le plus secret et le plus intime de ce que nous ne savons pas, de ce à quoi nous nous accrochons si férocement, de l’imagination créative que nous développons pour éviter la lumière et ainsi ne jamais avoir notre moi réel exposé dans tout son éclat, indépendamment de ce que nous pensons ou croyons. Et il faut beaucoup de courage pour se laisser être autant honnêtement vulnérable…

– Alex
Le Vault

Ceci est une série de vinyle lathe cut en édition limitée dans la collection Windows in the Sky. Les 6 premiers ont été lancés entre le mois d’avril 2019 et novembre 2022. Le 7ème de la série, The Pain that Bonds, sera disponible le 24 mai pour les membres du Club.

Imprimés en sérigraphie sur une face, ces LP limités ont tous été conçus à la main dans l’atelier de création d’Alex Henry Foster, La Fabrik. Signés et numérotés, les 6 premiers LP sont déjà épuisés, et aucune réimpression ne sera faite.